Sur la route des Incas... marche sur le Macchu !

Publié le par Briva L

Après le Lac Titicaca et la magnifique Isla del Sol, centre religieux majeur inca, côté bolivien, nous voilà au PÉROU, à Cuzco, capitale des Incas et point de départ pour la visite du Macchu Picchu.


Cuzco est une ville charmante, colorée, animée, aux bâtiments coloniaux magnifiquement restaurées et où il fait bon flâner une fois le soleil levé et la chaleur ayant envahi ses ruelles pavées. On y croise plein de monde, beaucoup de touristes bien sûr, mais de nombreux étudiants et les quartiers plus populaires et plus authentiques sont un vrai plaisir. Le marché caché sous une grande halle et organisé en sections bien rangées nous a beaucoup plu, et en plus d'y faire quelques courses d'artisanat, on peut y déguster toute la panoplie de la cuisine péruvienne pour une poignée de sol (en gros et en gras on y mange pour 0,50 à 1,50 euros), des ceviches (salades de poisson cru ou coquillage marinés dans du jus de citron, des oignos et des herbes aromatiques) aux classiques seco ou estofado de pollo (poulet en sauce) ou asado (viande de boeuf rotie), du menu del dia (menu du jour) avec soupe puis segundo plato au choix, à la milanesa con puré (escalope panée de poulet ou de boeuf) et à l'escabeche de pescado (poisson en salade à l'escabèche), accompagné d'un Inka Cola, on y déguste glaces et licuados mêlant les parfums de tous les succulents fruits tropicaux trônant en pyramide au sommet desquelles la vendeuse préside avec son mixeur.
























Mais en se balladant, on remarque que plusieurs édifices ont conservé des fondations inca, facilement reconnaissables à leurs pierres savamment taillées, de toutes tailles, avec cet aspect poli et leur agencement désorganisé si caractéristique qui leur confèrent cette valeur esthétique largement diffusée et atteignat leur apogée au Macchu Picchu ; on y voit aussi de superbes portes magistrales (hé oui ! en plus des bateaux j'aime bien les portes !) peintes d'un bleu presque breton et des on y traverse des places animées, de la Plaza San Blas où les jeux d'enfants se mêlent aux stands des vendeurs, à la Palza de Armas, centrale, où s'enchainent les défilés folkloriques de danse et de musique de toutes les provinces du Pérou ; on passe devant des comedores (restaus populaires) où de délicieux menus sont servis au milieu des Cusqueños et avalés accompagnés de chicha de quinoa (boisson alcoolisée étrange à base d'alcool de quinoa) au son d'une petite peña venue chanter guitarre à la main des chansons de folklore péruvien, fredonnées par les habitués entre deux déglutitions ! ; enfin l'offre culinaire est large et on s'est essayé avec grand plaisir à la cuisine novo andine, à base d'alpaca, un régal, notamment dans le quartier perché de San Blas, plus bohème et populaire, et c'est sans parler des nombreux cafés, salons de thé et autres bars particulièrement charmants, dont certains au design novateur contrastant avec la tradition des édifices coloniaux et des racines incas. 

Une alte citadine et touristique en quelque sorte !

Mais mis à part le repos et les flâneries, Cuzco est aussi le lieu privilêgié pour aller visiter le Valle Sagrado (Vallée Sacrée) et le plus illustre de ses sites, le Macchu Picchu.

Pour aller au Macchu Picchu on avait décidé de le mériter un peu et donc de rejoindre le site en marchant, par le trek du Salkantay. Le trek traditionnel organisé par des agences en majorité étrangères s'en mettant plein les fouilles emprunte le Camino Inca. Mais son prix prohibitif, la nécessité de réserver sa place 2 mois à l'avance, son côté iltra-encadré et les hordes de touristes aux accents chantant le piétinant tous les jours ont fini de nous convaincre d'aller voir ailleurs et donc de faire un trek dit alternatif.
Comme d'hab on se renseigne vite fait dans une agence pour avoir quelques infos importantes, puis on dit qu'on va réfléchir et on y va tout seuls comme des grands !

Cette fois-ci il a fallu un peu plus de préparation quand même : location de tout le matériel de camping nous faisant défaut (tente, réchauds, tapis de sol, popotte), et achat de la bouffe au marché pour 3 jours d'autonomie. Plus quelques accessoires pour Chonchon, casquette et chocolat aux couleurs de notre mission "Objectif Macchu Picchu" !
Au-delà de rendre le trek beaucoup plus économique, on en ressort avec le plaisir d'organiser les choses à notre façon et de ne dépendre de personne, un concept bien français il parait, comparé à d'autres voyageurs qui ne jurent que par le tour tout organisé où l'on te dit où aller, quand faire une pause, quand et ce que tu vas manger, ce qu'il faut photographier, comment marcher, quand (et comment ?) aller aux cabinets naturels tant et si bien que ton cerveau peut tranquillement se mettre en position "off" et se reposer. Bon faut pas non plus dénigrer les tours, d'autant plus que pour certaines expéditions ils sont indispensables, mais quelquefois c'est vraiment la prise de tête, et quand il s'agit de quelquechose que l'on peut faire tout seul, adios !

Après avoir craché mon venin bien malgré moi, revenons à nos lamas et commençons la route !
Et quel début !!!



Réveil 3H du mat' pour choper un transport public nous amenant après 3 heures de zigzag à Mollepata, village-départ de notre trek de 4-5 jours. On découvre du coup que pas mal de Péruviens font un footing la nuit sur la route... intéressant...

Le 1er jour nous a réservé une bonne marche et une bonne ascension progressive, avec 1000 m. de dénivelé au menu depuis Mollepata (2900 m.), que l'on a bien senti vu que nos sacs à dos étaient bien remplis de tout notre équipement et de notre ravitaillement pour quelques jours. Une montée traversant quelques villages de montagnes et voyant la végétation et les arbres disparaitre au profit d'un paysage de pampa fait de grandes étendues herbeuses, puis à un paysage plus minéral. On progresse tranquillement mais régulièrement, demandant notre chemin à chaque fois que l'on croise un villageois, ce qui fait que l'on arrive même à trouver le chemin des locaux, plus pentu mais faisant office de raccourci, suscitant ainsi la surprise des arrieros (muletiers) croisés sur ce petit chemin à flanc de montagne.

Et soudain, alors qu'on commençait un peu à douter du chemin, on débouche sur la vallée au bout de laquelle se dresse le glacier du Salkantay, 6271 m., majestueux, rayonnant de toutes ses glaces au soleil, montagne escarpée jamais gravie (mais si facilement maitrisée par 2 doigts de Chonchon ! ).
La dernière ligne droite se révèle plus longue que prévue, 30-40 minutes selon les dires des locaux qui cavalent à dos de mule, un peu plus de 2 heures en plein cagnard en ce qui nous concerne... d'où la joie non feinte d'enfin arriver à Soray Pampa, lieu de notre 1er campement, à quelques 3900 mètres d'altitude.




Six bonnes heures de marche de suite en montée nous ont un peu émoussés, et pourtant il n'est que 13H et du coup on se demande si on ne pourrait pas passer le col du Salkantay dans l'après-midi... mais notre lieu de campement est charmant et la fatigue aidant nous décidons de profiter d'un repos mérité et de prendre le temps de nous installer tranquillement. On rencontre Augustín, un garde de la réserve nationale du Macchu Picchu qui nous propose de planter la tente près de sa maison, dans un champ où paissent paisiblement les chevaux des arrieros, à l'abri d'un petit bosquet pour se protéger du vent qui fouette une fois le soleil tombé. Il est tout seul dans sa petite bicoque, ses 2 collègues étant de congé à Cuzco, et est donc plus que content d'avoir un peu de compagnie ! Du coup on l'invite à notre festin du soir, soupe et nouilles chinoises dégustées au chaud chez lui au son des commentaires déchainés des commentateurs radio des matchs de foot du jour ! Son boulot à lui consiste à aller se balader dans la montagne, à noter toute la faune qu'il repère, et à rendre compte de tout incident pouvant avoir lieu dans le Parc (incendies, glissement de terrain...). D'ailleurs ce soir on pourra constater les dégâts potentiels puisqu'à l'autre bout de la vallée la montagne scintille de mille feux alors qu'un incendie la dévore...

On passera vite sur cette nuit glaciale qui elle est passée très très lentement en ce qui me concerne, l'épaisseur de billet de banque de mon duvet dont je constaterai amèrement le lendemain que la température-limite extrême affichée dessus de +13ºC est très probablement véridique. Le "réveil" est inutile, le lever est le bienvenu. L'herbe glacée et les ruisseaux gelés témoignent que les nuits dans la montagne au pied du glacier du Salkantay et à une telle altitude ne riment pas avec belle étoile.
Après un bon café bien chaud chez Augustin, on le salue bien bas et à 6H du mat' du 2ème jour on se met en vite en marche, le meilleur moyen de se réchauffer !

Il nous faut passer le col du Salkantay à 4650 mètres d'altitude, ce qui sera fait sans souci particulier 2H30 plus tard, après avoir contourné progressivement cet énorme glacier, laissant ainsi entrevoir devant nous une grande descente vers la forêt humide, jusqu'à 2000 mètres d'altitude et le village d'Aguas Calientes !



On reprend donc notre souffle là-haut et nous lançons dans une descente reposante, les degrés montant progressivement, le sac s'allégeant, la végétation et les oiseaux revenant peu à peu, et les couches de vêtement s'évadant une à une pour finalement terminer en T-shirt et crème solaire !

Les villages passent, mais rien ne résiste au rythme effréné de Chonchon tant et si bien que les 3 premiers jours de trek sont à raccourcir en 2 bonnes journées en ce qui nous concerne. Et le soir venu, on trouve un coin d'herbe bien verte pour une nuit reposante, au chaud.




























Le 3ème jour est un jour de transit puisqu'il s'agit d'enchainer un combi de Sahuayaco (Playas) à Santa Teresa, et un taxi de Santa Tersa a Hidroelectrica - une station hydroélectrique comme le laisse deviner son nom - d'où il ne reste plus que 2 heures de marche le long de la voie de chemin de fer suivant le lit du Rio Urubamba, traversant ponts en fer rouillé, tunnels obscures nous faisant trébucher, dans une belle végétation, au pied de la montagne du Macchu Picchu dont on distingue les terrasses de pierre perchées au sommet et nous faisant entrevoir ce que sera la journée du lendemain là-haut ! Le tout pour finalement arriver jusqu'au "Macchu Picchu Village", à savoir Aguas Calientes, but ultime de notre périple et base de départ pour l'ascension vers le Macchu Picchu. Cette belle journée a été partagée avec 2 nouveaux amis belges, Sophie et Samuel, qui eux font le tour du monde des sites et populations aidées par une ONG belge, "Autre Terre".
Ci-dessus le nid du marsupilami retrouvé par pur hasard sur le chemin... la bête elle avait du aller pêcher des pirhanas dans le Rio Urubamba...

Aguas Calientes est le prototype du village défiguré par le tourisme de masse. Ce qui devait être avant un petit village insignifiant aux rues en terre et aux paisibles maisons en bois à la cheminée fumante est actuellement un gros chou à la crème, aux hôtels 5 étoiles, aux barres de béton construites anarchiquement, à la nature souillée, ne comptant que restaus turisticos, bars, hostals, magasins souvenirs, vendeurs et personnel de tous ces endroits aseptisés importunant le touriste à chaque coin de rue, prix exorbitants, et plus rien d'authentique.
Ici le touriste est vu comme un billet de 100 nouveaux Soles, ou plutôt de 20 dollars. En effet l'entrée au site du Macchu Picchu coûte pas moins de 40 dollars soit 128 NSoles (moitié prix pour les étudiants comme moi ! héhéhé, une dizaine d'années de statut d'étudiant et je m'en lasse pas, encore quelques années devant moi !), le bus pour y aller 7 dollars, le train pour aller à Aguas Calientes de 35 à plusieurs centaines de dollars si on opte pour l'ambiance boiserie et pète-sec... inabordable pour l'énorme majorité des Péruviens qui ne bénéficient bien entendu pas de prix spéciaux. Point frustrant cette manière qu'a le gouvernement péruvien de voir la Culture comme un commerce, de la vendre si elle peut être rentable et de l'autre côté de délaisser des sites moins connus ou des musées aux collections ronronnantes dans des caisses poussiéreuses, plutôt que de la faire partager au plus grand nombre...


Bref le lendemain, 4ème et dernier jour de notre périple "Objectif Macchu Picchu", accompagnés par nos camarades belges, on se tape de nouveau un réveil plus que matinal (d'où les petits yeux...) puisque le site ouvre ses portes à 6 H du mat' mais que d'une part il faut se taper les 400 mètres de dénivelé à monter - ce qui sera fait à la frontale, en fin de nuit ou tout début de matinée au choix, gravissant les immenses marches de l'escalier inca, traitres pièges pour la semelle non vigilante car rendues glissantes par la brume humide de cette forêt semi-tropicale d'altitude, le tout dans une ambiance mystique, le faisceau de la lampe éclairant la brume et faisant découvrir ces marches centenaires brillantes taillées dans la pierre. D'autre part le réveil se devait d'être plus qu'auroral puisqu'il faut être devant l'entrée du site une bonne heure l'ouverture car seuls les 400 premiers sur place bénéficient d'un billet d'accès au Huayna Picchu, le pic dominant le site du Macchu Picchu et offrant une vue magnifique de ce dernier.

Mais le réveil et la montée sont bien vite oubliés quand les portes s'ouvrent enfin et que l'on rentre dans cette ville d'un autre temps, redécouverte par Hiram Bingham au XXe siècle, magnifiquement préservée et restaurée. La brume enveloppe tendrement ces pierres centenaires et se meut tel un drap porté par les fluctuations du vent, découvrant parfois une partie des édifices mais cachant pudiquement le reste du site, se faufilant dans les ruelles, envahissant les maisons par les fenêtres, recouvrant les places, conférant un mysticisme incroyable à ce site chargé d'énergie tant il est facile à la vue de ces maisons, passages et terrasses de s'imaginer une population contenue à l'intérieur donnant vie à toutes ces pierres et à ce contenant magistral...
Puis le soleil prend possession du site, ses rayons déchirant doucement ce voile brumeux, et à mesure que la température monte, le brouillard s'estompe jusqu'à enfin laisser respirer la ville abandonnée et nous livrer une vue globale du site. Magnifique bien sûr ! La ville est perchée au sommet de la montagne dite Macchu Picchu, sur une longue crête, dominée par un pic, le Huayna Picchu, entourée de monts de toutes parts, avec la partie urbaine regroupant temples et logements au centre et la partie agricole constituée d'énormes terrasses dégoulinant de chaque côté de la montagne, suspendues au-dessus de 400 mètres de vide plongeant vers le Rio Urubamba à son pied.













Il faut bien une journée pour flâner dans ses rues, parcourir ses places, découvrir ses temples, monter en haut de Huayna Picchu, 300 mètres plus haut, à 2690 mètres d'altitude. Mais ce qui est impressionnant au Macchu Picchu c'est la qualité de taille des pierres, dans les 2 sens du terme, taille plus élaborée pour les temples, dont l'assemblage et les jointures sont parfaits, plus rustre pour les terrasses et les habitations simples, et la taille que peuvent atteindre ces rochers taillés !





Toute une journée à profiter de cette merveille architecturale, à déambuler, grimper, éviter de se vautrer dans les marches plus qu'escarpées du Huayna Picchu, à se demander laquelle des hypothèses concernant la fonction et la nature de ce site est la bonne - centre religieux inca, ville de repos royal, observatoire, simple ville relais faisant partie du réseau de villes sacrées incas, ville abandonnée par les Incas au moment de l'arrivée et de la Conquête des colons españols ou délaissée avant l'arrivée de ces derniers compte tenu de faibles ressources agricoles dues au manque d'eau... -  après 3 bonnes journées de trek, font que le soir tombant, l'option du train pour rentrer le soir même à Cuzco devient l'option la plus opportune malgré le prix élevé de ce dernier.



Le retour est étonnament plus rapide (4 heures) que le chemin aller, mais le repos encore une fois bien mérité à Cuzco, ville parfaite pour le prélassement et la bonne chair (et un ptit coup de fil aux parents !) !

 




C'est là que mon chemin et celui de Chonchon se séparent...
fin des vacances pour elle et retour via La Paz et la casa de Lupe y Jose Antonio à Madrid ; départ pour Arequipa sur la côte péruvienne pour moi et dernière ligne droite vers la Colombie, et Caracas au Venezuela en ligne de mire pour mon vol retour fin octobre.



Voilà 5 belles semaines partagées, entre le Sud de la Bolivie, le Salar d'Uyuni, les mines de Potosi, la fiesta à Sucre, et ce finish magnifique à Cuzco et sur la route du Macchu Picchu, en passant bien sûr par le sommet du Huayna Potosi !



Mais la route continue ....

Publié dans Perú

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C
<br /> tout simplement magnifique! tres beau voyage, à la rencontre des gens, des coutumes, des paysages tous aussi beaux les uns que les autres. Merci de faire partager ton voyage, c'est beaucoup de<br /> boulot de réaliser un blog comme ça, chapeau l'artiste!<br /> Caro<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Salut l'ami,<br /> <br /> Ici c'est l'alcoolique (ou acolyte)de Labroche bref je sais plus. Je vois que t'as laissé Kad et ton vélo bien loin pour continuer ta route qui ne devrait plus tarder à revenir parmi nous. En tout<br /> cas de bien belles images qui nous rappelle de bien beaux souvenirs. Vive l'amérique du sud, vive Christiane et Paul, vive le pisco et souviens toi de cette devise de lendemain de cuite : à la<br /> question comment vas-tu tu répondras désormais pico-pisco sour.<br /> Tiens nous au jus de ton retour.<br /> <br /> PS : as-tu des nouvelles de Bruno ? Paraît qu on l'a retrouvé raide comme cierge de pâques près d'arequipa-requipa-requipa.<br /> <br /> Bises<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Salut Ben po !<br /> Effectivement la rentrée est proche de mon côté... je suis actuellement à Madrid depuis hier et serai de retour à Paname dans 1 petite semaine.<br /> La suite et fin du voyage fut non moins épique même si je garde un souvenir très particulier de ce petit passage anarchilien en votre délirante compagnie.<br /> Et vous ? la rentrée est bien derrière maintenant, tout roule comme à la Valle de la Luna ?<br /> Et Labroche ? toujours sur la brêche ?<br /> <br /> Fais-moi signe comme prévu quand tu fais un tour de pignon 75 pour qu'on se chope la chope. Pour l'instant j'ai pas encore de pied à terre là-bas mais ça ne saurait trop tarder.<br /> <br /> Besos à vous 2, duo comique de grand plateau,<br /> A très vite !<br /> <br /> Briva<br /> <br /> PS : Je tiens à signaler à l'instit et non au sportif de haut vol qu'une petite faute d'accord pluriel s'est glissée dans son commentaire... le début de la déchéance éducatrice ? ;-)<br /> Et aussi que malgré mes efforts vains pour délaisser Kad et sa bande à San Pedro, j'ai finalement réussi à le laisser en chemin en Bobolivie pour ne plus y revenir !<br /> PS 2 : A part la console de jeux, je crois savoir où Bruno a trouvé refuge... Bolivie. L'alcool à 96°C y est une des boissons nationales...<br /> <br /> <br />
Y
<br /> Juste un petit salut à tou(te)s en passant par là ! C'est quand même bien ce blog : non seulement il nous délivre périodiquement (bon, "épisodiquement") son lot d'articles tout aussi savoureux que<br /> colorés mais il nous sert aussi de boite aux lettres (dommage vieille tante que tu ne puisses aussi y glisser des photos) !<br /> <br /> Allez, à part le petit salut, moi je glisse... quelques bises !<br /> <br /> PS (encore pour VT) : ne pas confondre "Chonchon" avec "ronchon"... qui aurait pu, mais en d'autres temps, être le surnom de quelqu'un d'autre ! Allez, salut.<br /> Y.<br /> <br /> PS<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Bises à vous toutes et tous !<br /> pour info j'ai (enfin !) eu mon stage d'ophtalmo pour le mois de novembre, une très bonne nouvelle ! (merci Xav ;-)<br /> <br /> Quand est-ce qu'on part tous les 2 Vieille Tata ? ;-)<br /> <br /> Allez d'autres articles arrivent très vite...<br /> <br /> <br />
C
<br /> Chonchon c´est Constance !<br /> <br /> <br />
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V
<br /> hello mon neveu brillant voyageur, écrivain, photographe, humoriste et tout et tout. Je reprends la lecture de ton blog après plusieurs reportages en Afrique du Sud et au Mozambique. Bon tu peux<br /> aller sur facebook voir quelques photos et tu attendras la parution de mes articles pour tout, tout savoir sur ces pays totalement fascinants et pas simples. Un reportage au Mozambique sur l’île de<br /> Benguerra , archipel des Bazaruto, à la fois sur les pêcheurs, et sur deux lodges :<br /> www.benguerra.co.za www.azura-retreats.com<br /> <br /> Participer, seuls blancs évidemment à une pêche communautaire le matin à partir de 6h30 dans un environnement magnifique, c’est une grande expérience et un travail très dur , pour eux. Pendant des<br /> heures, tout le village, enfants à partir de 5-6 ans, hommes, femmes enceintes, avec bébé, infirmes tractent dans la mer un immense filet pour tenter de capturer quelques poissons. Pas de pêche<br /> miraculeuse... Les paysages sont d’une beauté à couper le souffle. La mer se retire très loin découvrant des bancs de sable colonisés par des milliers d’oiseaux. Crois moi j’ai regretté de ne pas<br /> savoir peindre .<br /> Magique aussi la messe le dimanche dans les petits villages de brousse avec les gens endimanchés. Ancienne colonie portugaise ils sont catholiques à l’africaine, débarrassés désormais des colons et<br /> de leur clergé.<br /> Qui est chonchon?<br /> A très bientôt.bises, bises.<br /> <br /> <br />
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